Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/6240
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dc.contributor.authorAbdelli, Mohamed-
dc.date.accessioned2020-10-08T12:33:20Z-
dc.date.available2020-10-08T12:33:20Z-
dc.date.issued2009-
dc.identifier.urihttp://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/6240-
dc.descriptionBibliogr. ill . 136 p.fr_FR
dc.description.abstractAucun contexte géographique en Algérie n’a connu aussi profondément des mutations majeures et sur le plan de son cadre physique, sociologique et environnemental, que l’espace de la Mitidja. En effet, sous le thème «La plaine de la Mitidja : constat, évolution du cadre physique, socio-environnementale et pratiques de développement durable », le travail d’investigation réalisé dans le cadre d’un mémoire de magister en journalisme scientifique, s’efforce de mettre en exergue, à travers papiers de fond, reportages, interviews…, le profil de l’évolution de cet espace géographique, si sensible et convoité. Si l’intitulé du sujet du thème d’étude se présente comme compartimenté, cependant la clé de voûte qui relie toutes les parties entre-elles est le maître mot : évolution. Dans la Mitidja, nous assistons, à une urbanisation effrénée au dépend des meilleurs terres agricoles de l’Algérie. Selon les données du Conseil National économique et Social (CNES), la surface agricole utile (SAU) qui était de l’ordre de 0,20 ha par habitant en 2000, n’en représentera que 0,19 ha en 2010 et 0,17 ha en 2020. Dans ce contexte, la plaine de la Mitidja abriterait une densité de population de plus de 1000 personnes au km 2 bien avant 2025, ce qui va encore faire disparaître entre 20000 à 25000 ha de terre agricole. La concentration des zones industrielles, des grands équipements et la proximité de la capitale dont les différents attributs lui confèrent une dimension nationale et internationale, polarisent des flux migratoires de plus en plus conséquents vers la Mitidja. Dans ce contexte géographique, la population qui était de 228 900 habitants en 1954, était passée à 397 325 habitants en 1966. En 1998, la zone du PAC (programme d’aménagement côtier) qui renferme les quatre wilayas de la Mitidja, abritait déjà quelques 4.269.565 habitants. Les projections tendancielles à l’horizon 2020, selon les données du rapport, Etude Prospective de l’urbanisation dans sa phase deux, font état d’une population totale PAC de 6 484 030 habitants et d’un taux d’urbanisation de 90,4%. La densification de l’élément humain, du tissu industriel et du cadre bâti ont provoqué le rabattement du niveau piézométrique de la nappe phréatique de la Mitidja, la disparition des sources artésiennes, la pollution du réseau hydrographique des oueds par les rejets industriels non traités et la lixiviation des nitrates vers les eaux profondes par certains endroits. Dans sa partie est, la nappe phréatique de la Mitidja, résiste impuissamment à l’avancée des eaux marines chargées de sels. La biodiversité se réduit par ailleurs comme une peau de chagrin. Ni les politiques agricoles, ni celles de l’aménagement du territoire déclinées depuis l’indépendance, sous formes d’instrument d’urbanisme, n’ont pu freiner les processus de mitage, de morcellement, de bétonnage systématique….des terres fertiles de la plaine de la Mitidja. Le développement urbain s’est fait pratiquement en dehors des instruments de gestion urbaine, au détriment des terres agricoles dont une grande partie est située dans la plaine de la Mitidja et le Sahel. Le dernier outil en date, le SDAM (schéma directeur de l’aménagement de l’aire métropolitaine) et la politique des Villes Nouvelles, qui, pour ces dernières, pour désengorger la capitale, vont encore aller dans le sens de la densification de la démographie dans les pourtours de la Mitidja, notamment dans les zones des piémonts. Les villes qui longent les contrebats de l’atlas Blidéen s’élargissent dans un sens radial et tendent à se coller les unes aux autres, ce qui fait craindre la formation d’une conurbation entre Blida et Alger. Le phénomène de conurbation, s’est particulièrement, amplifié depuis la fin des années 1970. Ce fait, va encore, sur un autre plan, aggraver la ségrégation socio-spatiale et générer des tensions. Des entités socio urbaines bien loties surclasseront d’autres plus vulnérables ce qui va générer des conflits en matière d’accès aux ressources naturelles. La plaine de la Mitidja révèle l’exemple archétype de l’espace géographique où s’est manifesté à leur plus haut degré d’exécution les volontés politiques des décideurs du pays. La pression des actions anthropiques et les conséquences qui on en découlé montrent la cadence de l’évolution déclenchée par la concomitance des facteurs suscités et qui ont en fait de la plaine de la Mitidja, le faciès géographique, urbanistique et Socio-environnementale qui a connu les évolutions les plus spectaculaires, si non à l’échelle du pays. A défaut d’une politique d’aménagement du territoire, élaborée dans une perspective multi-sectorielle, les conséquences vont encore s’accentuer, et la métamorphose de la plaine va se poursuivre sur la base des principales évolutions structurelles qui ont été déjà observées, si non, s’amplifiée.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisheruniv- blida 1fr_FR
dc.subjectSocio-environnementalefr_FR
dc.subjectCadre physiquefr_FR
dc.titleConstat évolution du cadre physique socio-environnementale et pratique de développement durablefr_FR
dc.typeThesisfr_FR
Collection(s) :Thèse de Magister

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