Mise au point de l’évaluation de l’activité de la vitamine D in vitro sur les cellules mononuclées circulantes du sang périphérique (PBMCs) du diabétique de type 1

Abstract

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisé par la destruction des cellules β pancréatique et dont la conséquence est une hyperglycémie chronique. Le but de cette présente étude était l’évaluation de l’activité de la vitamine D in vitro sur les cellules mononuclées du sang périphérique (PBMCs) chez les patients atteints de diabète type1(DT1). Sachant que nous n’avons pas pu effectuer notre partie expérimentale pour des raisons de pandémie COVID19, notre étude a été réorientée vers une analyse d’articles des méthodes d’études in vivo de l’effet de la vitamine D. Nous avons par la suite simulé les résultats des dosages biochimiques que nous pourrions obtenir si l’expérimentation a été réalisée. Généralement, la stimulation in vitro de la vitamine D est accompagnée de la mesure des niveaux des cytokines IFN-ɣ, IL-4 et IL-10, ainsi que les niveaux d’oxyde nitrique (NO) des surnageants des cellules mononuclées du sang périphérique (PBMCs). Les résultats de cette stimulation montrent des niveaux de la cytokine IFN-ɣ et d’oxyde nitrique (NO) élevés, par contre des faibles niveaux des cytokines IL-4 et IL-10, dans les PBMC des patients diabétiques de type 1 par rapport aux témoins. En effet, les niveaux de la cytokine IFN-ɣ et d’oxyde nitrique (NO) diminuent significativement, tandis que les niveaux des cytokines IL-4 et IL-10 augmentent significativement dans les PBMCs des diabétiques de type 1 suite au traitement avec la 1,25(OH)2D3. Ces études montrent que l’effet inhibiteur de la 1,25(OH)2D3 sur la production de médiateurs inflammatoires tels que les cytokines du type Th1 et le marqueur des macrophages M1, d’une part, et sa capacité immunomodulatrice, ayant pour effet de favoriser la synthèse des cytokines anti-inflammatoires de type Th2/Treg et l’amélioration des macrophages alternatives M2, d’autre part.