Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/8814
Titre: Etude de quelques caractères phénotypiques et génotypiques du métabolisme secondaires lie au biocontrôle et la phytostimulation chez les Pseudomonas SPP. fluorescents
Auteur(s): Benoussaid, Nacéra
Mots-clés: Identification
Métabolites secondaires
Pseudomonas spp fluorescents
Date de publication: 2018
Editeur: univ-blida1
Résumé: L'exploration des échantillons de sols Rhizosphérique, en provenance de divers environnements du sud Algérien (palmeraie, poirier, pommier et tomate), a permis de sélectionner plus de 100 isolats de Pseudomonas spp. fluorescents. Les espèces types de ce groupe: P. fluorescens, P. putida, P. chlororaphis et P. aureofaciens ont été retrouvées avec la prédominance de la première espèce. Les résultats de l'approche moléculaire (l'ARNr 16S) comparés avec les résultats phénotypiques (clé dichotomique et Biolog GENIII) révèlent la complexité et la forte hétérogénéité au niveau des différentes espèces du genre Pseudomonas. Le criblage, via les tests du pouvoir antagoniste, a dégagé 17 souches montrant de fortes activités antagonistes in vitro vis-à-vis de phytopathogènes bactériens et fongiques avec des taux d'inhibition allant jusqu'à 67,33 %. Six souches ont pu croitre à 45°C et produisent des métabolites impliqués dans le biocontrôle et la phytostimulation (protéases, chitinases, amylases, siderophores, HCN, AIA, phosphatase et ammoniaque). La recherche de composés phénaziniques, par CCM et HPLC, révèlent que les souches PI9 et F21 synthétisent l'acide-phénazine-carboxylique (PCA). La souche BB9 est suspectée productrice d'un autre composé phénazinique ou d'un dérivé de phénazines. Le protocole de formulation, non optimisé, appliqué sur trois souches (BB10, BB9 et F21) a causé des pertes en viabilité après leur lyophilisation directe (0.39 % et 1.09 %). Les résultats de la cytométrie en flux ont permis une meilleure détermination de l'état physiologique cellulaire (cellules viables, cellules mortes et cellules viables mais non cultivables). L'addition de cryoprotecteurs (maltodextrine et glycérol), n'a pas réduit les pertes dues à la lyophilisation, mais a pu influencer, relativement, la stabilité des préparations microbiennes séchées lors du stockage (5 années) avec des taux de viabilité relativement variables (13.28 % et 25.21 %) enregistrés, respectivement, avec les souches BB9 et F21. L'application de lyophilisats, avec et sans protecteurs, en comparaison avec les souches fraichement cultivées assure une bioprotection des plants de tomate contre la fusariose vasculaire, en réduisant sensiblement les symptômes et sa sévérité où les taux d'inhibition sont parfois au-delà de 40 %. L'application des mêmes lyophilisats a induit des phyto-stimulations appréciables en hauteurs des plants, en phytomasse des parties aériennes et souterraines, ainsi que sur les teneurs en chlorophylle totale.
Description: Bibliogr. 2 Cd Rom. ill. 764 p.
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/8814
Collection(s) :Thèse de Doctorat

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
32-630-423-1.pdfThèse de Doctorat12,36 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir


Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.