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Élément Dublin CoreValeurLangue
dc.contributor.authorGhouri, Imane-
dc.date.accessioned2021-01-18T13:37:37Z-
dc.date.available2021-01-18T13:37:37Z-
dc.date.issued2019-
dc.identifier.urihttp://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/9029-
dc.descriptionbibliogr.,ill.4cd rom.235p.fr_FR
dc.description.abstractLa leptine est une hormone peptidique essentiellement produite par le tissu adipeux. Elle intervient principalement au niveau du métabolisme énergétique et a été la première adipokine faisant le lien entre l’état nutritionnel et la fonction reproductive. Le présent travail a pour objectif d’étudier l’effet d’un traitement par la leptine sur les structures de l’ovaire au cours du développement chez les rats femelles Wistar. Deux lots sont constitués : le premier comprend des femelles âgées de 30 jours, le second des femelles de 60 jours. La leptine diluée dans du NaCl à 9‰ est injectée quotidiennement et pendant 5 jours par voie intrapéritonéale à la dose de 8 µg / 100 g de poids corporel. Le même volume de la solution NaCl est injecté aux femelles témoins. Le poids corporel et la quantité d’aliment consommée sont mesurés quotidiennement. Un frottis vaginal est réalisé au moment du sacrifice sur les femelles adultes. Les animaux sont sacrifiés 24 heures après la dernière injection par décapitation. Le sang est recueilli dans un tube sec additionné d’EDTA à 2% puis centrifugé. Le plasma est récupéré et congelé pour le dosage hormonal. Les ovaires droits sont prélevés puis fixés dans du formaldéhyde à 10% pour une étude histologique. Les dosages hormonaux sont réalisés à l’aide de kits IRMA pour les gonadotropines et RIA pour l’œstradiol et la progestérone. Les résultats montrent une baisse significative du poids corporel (150.50 ± 4.02 vs 157.78 ± 3.51 g, p < 0.05*) ainsi qu’une diminution très significative de la quantité d’aliment ingéré (14.75 ± 0.31 vs 16.33 ± 1.22 g, p < 0.01**) chez les femelles de 60 jours traitées par la leptine par rapport aux témoins. Les résultats révèlent par ailleurs une augmentation non significative des poids moyens absolus et relatifs des ovaires droits et gauches chez les femelles traitées par la leptine comparés aux témoins et ce, pour les deux âges. L’examen des frottis vaginaux ne révèle pas de stade œstrus après traitement. Le dénombrement des follicules ovariens met en évidence sur les ovaires de 30 jours, un nombre plus important de follicules atrétiques comparés aux follicules normaux après traitement par la leptine, notamment les follicules pré-ovulatoires (62 vs 35, p < 0.01*), ce qui permet de suggérer que la leptine stimulerait l’apoptose cellulaire à l’âge immature. L’étude histologique descriptive met en évidence une accélération de la lutéinisation des cellules de la granulosa chez les femelles adultes après traitement par la leptine, cette dernière semble suspendre l’ovulation et induire une vasodilatation capillaire au niveau du tissu lutéal. Le dosage des hormones gonadotropes révèle une augmentation non significative du taux de LH à 30 jours d’âge après traitement (0.310 ± 0.026 vs 0.247 ± 0.030 UI/L, p > 0.05) mais significative à 60 jours (0.301 ± 0.032 vs 0.189 ± 0.020 UI/L, p < 0.05*). Quant à la FSH, la différence entre les témoins et les traitées n’est pas significative pour les deux âges (p > 0.05). Le dosage des hormones stéroïdiennes montre que la leptine n’affecte pas les niveaux d’œstradiol chez les femelles adultes (2931.867 ± 24.599 vs 2922.524 ± 39.909 ng/mL, p > 0.05). Le dosage de la progestérone révèle une augmentation non significative à 30 jours d’âge (18.62 ± 2.84 vs 22.11 ± 3.50 ng/mL, p > 0.05) comme à 60 jours (33.39 ± 5.13 vs 41.60 ± 4.58 ng/mL, p > 0.05). Ces résultats nous permettent de conclure qu’à la dose de 8 µg / 100 g de poids corporel, la leptine intervient dans la régulation des poids corporel et ovarien ainsi que dans la folliculogenèse ovarienne et le processus ovulatoire par le contrôle des hormones gonadotropes et de la progestérone. Elle semble avoir un effet sur l’atrésie folliculaire en empêchant la survenue d’une ovulation trop précoce, avant la maturation de l’axe hypothalamohypophyso-ovarien. Elle induit une altération de la folliculogénèse, une suspension de l’ovulation ainsi qu’une accélération de la lutéinisation des cellules de la granulosa à l’âge de 60 jours mais pas à 30 jours, âge auquel les récepteurs à la leptine ne seraient probablement pas encore exprimés. Elle ne semble néanmoins pas avoir d’effet sur le taux circulant d’estradiol à la dose utilisée.fr_FR
dc.language.isofrfr_FR
dc.publisheruniv-blida1fr_FR
dc.subjectLeptinefr_FR
dc.subjectPoids corporelfr_FR
dc.subjectFolliculogénèsefr_FR
dc.titleInfluence de la léptine sur la fonction ovarienne chez le rat femelle Wistarfr_FR
dc.typeThesisfr_FR
Collection(s) :Thèse de Doctorat

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