Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : https://di.univ-blida.dz/jspui/handle/123456789/9217
Titre: Bioprotection par induction d'une resistance systemique(ISR) vis-à-vis d'agrobacterium SPP
Autre(s) titre(s): Agent du crown gall
Auteur(s): Djellout, Hafidha
Mots-clés: agrobacterium
Phytopathologie
Acide salicylique
Date de publication: 2020
Editeur: univ-blida1
Résumé: Parmi les bactéries en interaction favorable avec les plantes, certaines contribuent à la gestion des maladies, en stimulant les défenses naturelles de l'hôte et/ou en assurant le biocontrôle direct des agents pathogènes. La présente étude a pour objectif en premier lieu, d'évaluer le pouvoir de bioprotection vis-à-vis d'Agrobacterium spp. et la suppression de l'effet nécrotique à l'égard d'A. vitis, par utilisation de quatre souches du microbiote endophyte, apparentées aux genres, Bacillus et Pseudomonas. L'élicitation des réactions de défense inductible ou la capacité à induire une réponse systémique (ISR) des souches a été analysée en second lieu. Les souches de Bacillus et Pseudomonas se sont révélées très actives in vitro, des zones d'inhibition atteignant 40 mm de diamètre ont été enregistrées, conduisant à une réduction ou une suppression de l'effet nécrotique. La souche P. brassicacearum CR2 s'est montrée la plus efficace, elle a réduit de plus de 25 % la sévérité de l'effet nécrotique local causé par les souches d'A. vitis sur les sections des rameaux verts des variétés testées. Une diminution et un retard dans l'apparition des symptômes de la galle du collet in planta, ont été constatés chez les plantes hôtes trempées dans la suspension bactérienne des antagonistes testés. Un pourcentage de réduction de la taille de la tumeur estimé à 49,6 % pour les plants de tomate traités par la souche P. brassicacearum EPR3, ensuite infectés par A. tumefaciens C58 a été obtenu. La bactérisation des semences par les souches antagonistes a stimulé les mécanismes de défense systémique, en améliorant les niveaux des marqueurs biochimiques, à savoir, les composés phénoliques, l'acide salicylique (SA), la peroxydase et la polyphénol-oxydase, en concordance avec la réduction des symptômes de la maladie induite par les souches pathogènes d'A. tumefaciens. La caractérisation des composés phénoliques a mis en évidence, en plus du SA, d'autres composés phénoliques, à savoir, l'acide gallique, le kaempférol, la quercetine et deux composés non phénoliques, l'anthrone et l'acide oxalique. Globalement, nos résultats suggèrent que ‘le priming' par utilisation des bactéries citées et plus précisément les souches de P. brassicacearum, a permis d'améliorer la résistance de la tomate à A. tumefaciens. L'utilisation de ces souches comme biofertilisants au niveau de la rhizosphère, permettra de coloniser l'intérieur des plantes, de les protéger des actions biotiques et abiotiques et d'optimiser le rendement.
Description: Bibliogr.supp.papier 1+2cd.rom.
URI/URL: http://di.univ-blida.dz:8080/jspui/handle/123456789/9217
Collection(s) :Thèse de Doctorat

Fichier(s) constituant ce document :
Fichier Description TailleFormat 
32-630-466-1.pdfThèse de Doctorat8 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir


Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.