Bilan et facteurs influençant la réussite de l’insémination artificielle caprine à Akbou (Bejaia)

Abstract

Cette expérience, dont l’objectif est d’évaluer le taux de réussite de l’insémination artificielle caprine dans la région d’Akbou (Wilaya Bejaia) et de mettre en évidence les différents paramètres influençant la réussite de l’IA, est une contribution à l’amélioration des pratiques du cheptel caprin. Dans un premier temps, un lot, constitué de 31 chèvres sont soumises à un traitement hormonal. Dans un second temps, les chèvres sont alors préparées pour l’insémination artificielle par semence conservée et congelée obtenue du CNIAAG (Centre National de l’Insémination Artificielle et de l’Amélioration Génétique). Avec les résultats qu’on a obtenu et les données collectées, on a pu établir un taux de réussite de 35,48% faible mais encourageant et un bilan du taux de réussite des 3 dernières années en montrant que 2018 a été l’année présentant les meilleurs résultats avec un taux de 69,32% ce qui nous a permis d’analyser les différents facteurs pouvant interférer dans la réussite de l’IA. En effet, plus la durée de JPP est longue plus le taux de réussite est satisfaisant, un intervalle PEP-REP de 11jours a montré les meilleurs résultats de fertilité, on a démontré également qu’un intervalle REP-IA de 48h a enregistré une fertilité satisfaisante par rapport aux autres horaires, la race locale a marqué un meilleur taux de réussite de l’IA par rapport aux races importées, le mois de mars (printemps) et octobre (automne) sont selon cette étude les mois idéaux pour la mise à la reproduction, une utilisation répétée d’un traitement hormonal peut affecter d’une façon négative sur la fertilité des chèvres, l’efficacité de l’IA a été observée chez les chèvres dont les chaleurs étaient naturelles. D’autre part, il existe des paramètres qui n’ont aucune influence significative sur le taux de réussite parmi eux, la NEC, l’inséminateur et la production laitière. Par ailleurs, la corrélation de ces facteurs avec le taux d’IA qu’on a obtenu est encourageante pour améliorer les performances de reproduction dans l’espèce caprine.