Assemblages des phases Max par le procédé TIG

Abstract

Dans ce travail, on a étudié la faisabilité d’un assemblage d’une céramique qui appartient à la famille des phases MAX connue sous le nom de Ti3SiC2 par le procédé TIG (Tungstène inerte gaz) en utilisant différents métaux d’apport. C’est la particularité des propriétés du Ti3SiC2 tels que sa bonne conductivité électrique et sa bonne résistance aux chocs thermiques qui nous ont permis de réussir à assembler ce matériau par ce type de procédé en utilisant des intermédiaires de joints métalliques qui réagissent à leurs états liquide avec le Ti3SiC2 sous atmosphère inerte en formant des zones de brasages à l’interface métal/Ti3SiC2. Ces zones de brasages ou d’interaction sont composées de différentes phases selon le métal d’apport utilisé. Les métaux d’apport utilisés dans notre travail d’assemblage de Ti3SiC2 sont l’acier A308SS, l’Al, et le Ti. Où la microstructure de chaque zone de brasage de ces systèmes métal/Ti3SiC2 était étudiée ainsi que les propriétés mécaniques. Le mécanisme de l’assemblage métal/Ti3SiC2 dans notre cas peut être exprimé par : une décomposition du Ti3SiC2 en TiCx dans la région en contact avec le métal liquide à température élevé lors de l’application de l’arc du TIG. Cette décomposition est accompagnée avec une évaporation partielle du Si diffusé et un rétrécissement causé par la transformation du Ti3SiC2 en TiCx, en créant des micro-vides au niveau de la région du Ti3SiC2 en contact avec le métal. Ce qui a permis l’infiltration de ce dernier, et par conséquent, l’obtention d'une zone de brasage constitué du TiCx et des phases composés des éléments diffusés du Ti3SiC2 et des éléments du métal infiltré.