Suivie des interventions d’ostéosynthèse des os longs chez les espèces félines et canines

Abstract

En médecine vétérinaire des petits animaux de compagnie (chiens et chats), les fractures constituent un motif majeur de consultation, dont le traitement est généralement, réalisé par réduction sanglante (techniques d’ostéosynthèse). Les objectifs de ce travail sont de suivre l’efficacité de la technique chirurgicale dans la réparation des fractures, des os longs des carnivores domestiques. Un os long est un os constitué d'une membrane médullaire (endoste) enveloppée par une membrane externe (périoste), ils sont allongés et se composent d'un corps (diaphyses) et de deux extrémités (épiphyses), qui sont séparées par une métaphyse. L'humérus, le radius-ulna, le fémur et le tibia sont des os longs. Le squelette du bras ne comporte qu'un seul os "l'humérus", il est long, régulier et asymétrique. Son extrémité proximale est articulée à l'omoplate (os de l'épaule) et son extrémité distale au radius-ulna). Le "RADIUS et l'ULNA" forment le squelette de l'avant-bras, le radius est dorsal, long, régulier et asymétrique, situé entre l'humérus et la rangée proximale des os du carpe. Le fémur est la base osseuse de la cuisse, il est asymétrique, voire, il est articulé par son extrémité proximale à l'acétabulum de l'os de la hanche et par sa partie distale aux os de la jambe. L'os principal de la jambe est le tibia, il est long, articulé à sa partie proximale avec les condyles du fémur, latéralement avec le péroné et par son extrémité distale avec la première rangée des os du tarse. Il existe des particularités anatomiques des carnivores qui les distinguent des autres espèces. Une fracture est une rupture complète ou incomplète de la continuité de l’os, elle s'accompagne de lésions plus ou moins graves des tissus mous environnants, en particulier des vaisseaux sanguins, et de troubles fonctionnels de l'appareil locomoteur. Il existe plusieurs types de fractures et diverses classifications en fonction de la localisation, de la complexité et de la gravité de la fracture. Les fractures du fémur sont les plus fréquentes chez les animaux de compagnie ; elles représentent (25 %) des fractures des chiens et des chats tandis que les fractures du tibia sont relativement fréquente ; Tout traumatisme osseux, une fois qu'il a provoqué une fracture, déclenche l'apparition de mécanismes complexes conduisant, lorsque les conditions environnementales le permettent, à la restauration de l'os d'origine autrement dit ; consolidation osseuse. Lors du choix d'une méthode de traitement des fractures, il convient de tenir compte de l'âge, du poids, de la présence de lésions concomitantes et de l'état général du patient et cela en établissant un diagnostic complet (examen général, orthopédique et complémentaire) , Il est également important de prendre en compte le niveau d'activité attendu, l'utilisation qui est faite de l'animal et la capacité du propriétaire à effectuer les soins ; c'est pourquoi la réduction chirurgicale reste la méthode de choix dans de nombreux cas. De ces techniques : les fixateurs externes, l’enclouage médullaire qui est souvent associé à un cerclage et enfin l’utilisation de plaques vissés, Chaque fractures est unique et sa réduction peut nécessiter un geste diffèrent ou l’association de plusieurs gestes.