Résumé:
Dans ses débuts, les grands ensembles étaient l’image de la modernité et de la maitrise
de l’habitat pour tous. Il s’agit d’un imaginaire de la ville qui consiste à faire cohabiter dans
le même quartier des milliers de personnes issues de classes sociales différentes avec un
cadre architectural moderne. Au fil de temps, ce cadre de vie imaginé par les architectes du
mouvement moderne est devenu un environnement de logements précaires, bruyants, où
règnent l’insécurité et la ségrégation. La régénération des grands ensembles signifie donc la
réorientation de l’économie urbaine locale et la proposit ion d’une nouvelle image de la ville
pour une autre génération à venir. En Algérie elle est vue comme un fait marquant de
l’urbanisme contemporain, sous un slogan de « construire la ville sur elle-même ». La ville
est sensée maintenant à se redéfinir par une nouvelle identité urbaine, grâce à une
architecture de couture de liens et de liant. Pour cela, on aimerait bien de passer à un autre
âge dans notre contexte. Cette vision est devenue possible avec le projet urbain durable en
s’inscrivant nos quartiers dans une démarche de durabilité vivable.
C’est dans cet esprit que nous avons choisi d’intervenir sur les grands ensembles d’Ain
Benian en tant qu’exemple représentatif caractérisé par la standardisation et la répétitivité
des éléments. Notre objectif est d’aller vers une deuxième génération des logements sociaux
au sein d’une conception d’un quartier constitué d’ilots ouverts. Cette conception système
assure une continuité entre les espaces bâtis et extérieurs comme un tout intégré sous la
vision projet urbain.
Le projet proposé dans ce mémoire de recherche, est une mise en scène des concepts
théoriques en visant une réflexion urbaine qualifiée d’actualité. Notre vision est encadrée
par le projet urbain où l’objectif primaire est de créer des espaces de vie de qualité, de
sociabilité et, de fabriquer une architecture durable.
