Résumé:
La simulation du bilan hydrique du sol dans les systèmes de culture est essentielle
pour déterminer l'eau disponible pour les cultures et l'impact environnemental possible dû
à la lixiviation des solutés. La comparaison des résultats du modèle avec les observations
de terrain fournit des informations sur les performances du modèle et révèle les forces et
les faiblesses de ce dernier. Ceci est essentiel pour sélectionner les modèles appropriés
pour une application pratique dans l'analyse des ressources en eau et/ou pour identifier les
améliorations de modèles nécessaires (Soldevilla-Martinez et al., 2012).
Il est nécessaire d’évaluer les besoins en eau d’une culture, afin de déterminer les volumes
d’eau à apporter par l’irrigation au cours de la saison de croissance. Simonne et al. (2011)
recommandent, pour la planification de l’irrigation dans les cultures, d’utiliser des
méthodes dynamiques de bilan hydrique du sol, incluant la météorologie et l’évolution du
stade phrénologique de la culture, et des mesures directes de l’état hydrique du sol.
Au coeur de toutes ces méthodes, on retrouve le concept de teneur en eau du sol qui vise à
mieux évaluer les besoins en eau d’irrigation.
A chaque phase de la croissance d’une plante, les besoins en eau varient, pour chaque
culture et selon les différents périodes de développement végétatif ; car la consommation
en eau des cultures dépend de différents éléments climatiques : la température, l’humidité
de l’air, le vent et l’ensoleillement.
Pour assurer une bonne régie de l’eau, il est d’abord indispensable de connaître les besoins
de la culture et la variation de ceux-ci en fonction du stade de développement. Aussi, il est
impératif de mesurer régulièrement la teneur en eau du sol. Cette information permettra de
préciser le moment propice à l’irrigation et surtout si les quantités appliquées sont
insuffisantes ou en excès par rapport au type de sol et au besoin de la culture.
Le recours à la modélisation est l’un des moyens les plus récents pour le calcul des bilans
hydriques, ainsi que l’évaluation des besoins en eau des cultures.