Résumé:
La verticilliose, causée par Verticillium dahliae Kleb. EtV. albo-atrum Reinke & Berthold est l’une des maladies vasculaires les plus importantes rapportée sur des plantes appartenant à 45 familles botaniques (Harrington et Dobinson 2000). Ces deux espèces sont d’une importance économique majeure (McCain et al., 1981) et sont distribuées dans le monde entier (Pegg, 1984).
Verticillium dahliae, champignon très polyphage, a été signalé sur tomate dans de nombreux pays producteurs des zones tempérées et subtropicales. Il affecte plusieurs centaines de plantes hôtes herbacées et ligneuses, et notamment plusieurs autres solanacées : le tabac, la pomme de terre, le poivron et surtout l'aubergine, qui est particulièrement sensible
En Algérie, la verticilliose est considérée comme un sérieux problème pour les cultures maraichères et l’olivier car les dégâts occasionnés sont énormes (Belhassen 2000, 2004).
Actuellement, il n'existe aucune méthode permettant de lutter efficacement contre cette maladie en Algérie. Elle est toujours au stade prospection notamment sur cultures maraichères
(INPV 2009)
L’agent pathogène survit dans le sol sous forme de microsclérote fortement persistant. Ce microsclérote restent inactif jusqu'à ce que les exsudats racinaire d'une racine étroitement située induisent leur germination, (Bejarano J et al., 1999). Selon Waligora C.(2010) les exsudats racinaires composés de molécules de plus petite taille comme des sucres simples, des acides aminés, des acides organiques, des enzymes, des phénols, des stérols ou encore des vitamines favorisent le déplacement des champignons.
Dans le cas des maladies provoquées par des champignons pathogène telluriques, il a été clairement montré que les exsudats des semences et des racines dans le sol ont une influence nette sur l'activité du parasite (Nelson, 1990). Pour que l'infection puisse se réaliser, il est nécessaire que le champignon soit dans des conditions nutritives qui lui permettent une croissance mycélienne vigoureuse et une activité métabolique intense. (Nelson1990).
La quantité et la qualité des exsudats racinaires dépendent de l’espèce, du cultivar, du stade de développement de la plante et des facteurs environnementaux. Ces derniers favorisent la
Description:
49 p., ill., cd-rom, 30 cm
