Résumé:
Dans le cadre d'une agriculture durable, l'intégration des moyens de biocontrôle par les microorganismes dans les programmes de protection de végétaux permet de réduire l'utilisation de produit chimique et lemaintien de la biodiversité.
L'objectif de cette étude est d'évaluer l'effet et les potentialités antagonistes, in vitro et in vivo de deux souches bactériennes : Pseudomonas spp.et Bacillus subtilis, sur deux pathogènes fongiques, Diplodia seriata et Neofusicoccom parvum, agents de dépérissement de la vigne.
Les résultats de l'essai in vitro montrent que les deux bactéries antagonistes sont performantes sur les milieux de cultures King B et gélose nutritive. Nous avons enregistré un taux d'inhibition de 54,07 %à 65,01%, pour B. subtilis et Pseudomonas spp.à l'égard de Diplodiaseriata. et de43,64% à 49,52%vis-à-vis de Neofusicoccum parvum. Sur le milieu de cultures PDA, nous n'avons enregistré aucune activité antagoniste à l'égard desdeux pathogènes.
Les résultats obtenus sur l'antagonisme in planta appliqué sur les deux variétés de la vigne (Alphonse Lavallée et Cardinal) montrent que les isolats antagonistes exercent des effets variables sur la réduction des nécroses causées par les agents pathogènes
L'essai de promotion de croissance de la plante, montre que les souches antagonistes utilisées sur les deux variétés de la vigne n'ont pas montré un effet stimulateur sur les paramètres étudiés.
Description:
50 p., ill., cd-rom, 30 cm
