Résumé:
Les poules pondeuses ont besoin, pour la production d’oeufs et leur
entretien, d’un apport en phosphore.
La majeure partie du phosphore dans l’aliment étant présent sous
forme phytique, non hydrolysable dans l’intestin.
L’addition de phytase microbienne dans la ration alimentaire apparaît
d’une part comme une solution pour améliorer la disponibilité du phosphore
phytique et d’autre part elle présente un avantage économique et
zootechnique.
Pour évaluer les effets bénéfiques de la phytase , une étude aporté sur
des poules pondeuses de souche ISA Brown pendant la période de ponte
soit à 26 semaines d’âge,distribuées chez deux éleveurs différents mais
offrant des conditions semblables d’élevage. L’expérimental1 compte 9000
poules recevant une formule sans phytaseetl’expérimental2 compte 7200
poules quireçoivent un aliment adjuvé en enzyme, la phytase à une dose de
1 kg/1000 kg d’aliment.
Malgré une teneur énergétique plus élevée dans l’aliment sans
enzymes, cette expérience a donné des résultats remarquables en ce qui
concerne :
- le taux de ponte qui est élevé pour l’expérimental 2 (91 pourcent)
par rapport à l’expérimental 1 (80 pourcent)
- la masse d’oeuf produite dans l’expérimental 2 (45,19 g) est
supérieure à celle de l’expérimental 1 (39,11g).
Cependant la phytase n’a pas eu d’effet sur la qualité physico-chimique
de l’oeuf.
Description:
54 p., ill., cd-rom, 30 cm