Résumé:
Les décès par suite d’overdose étant en augmentation, les médecins légistes se
trouvent, de plus en plus, face à des cadavres dans un état de décomposition avancée. Ceux-ci
ont donc recours à des entomologistes forensiques afin de les aider dans la détermination de la
cause du décès et dans l’estimation de la date de mort (IPM). Dés lors la présente étude
s’intéresse sur ce même fait, qui s’articule autour de deux axes ; l’effet du paracétamol sur le
taux de développement de deux espèces de Calliphoridae (Calliphora vicina et Lucilia
sericata), et son éventuelle présence dans les larves et pupes de ces deux même espèces.
Quatre lapins (Néo zélandais/ le Californien, Race albinos) ont été choisis comme substrat
nutritif pour note expérimentation, trois d’entre eux ont été injectés par 03 différentes doses
de Paracétamol (60mg/kg, 100mg/kg et 200mg/kg) et le 4ème lapin a été placé comme témoin.
Le paracétamol à effectivement eu un effet sur le développement des deux espèces de
Calliphoridae, en augmentant leur taille par rapport au témoin, et a influencé sur le calcul de
l’intervalle post-mortem (IPM) pour certaines doses concernant la 2ème espèce (L. sericata).
L’analyse toxicologique a annoncé un résultat négatif par rapport à la présence du
paracétamol ou de ses métabolites dans les larves et pupes des deux espèces par GC/MS. Ces
résultats indiquent que la présence de médicaments pourrait influencer sur l’estimation des
intervalles post-mortem (IPMs) sans pour autant être retrouvées dans les analyses
toxicologiques.