Résumé:
Aujourd’hui, le patrimoine est considéré comme un grand acquis identitaire et
économique pour les nations, cependant sa protection constitue un vrai défi sous le
développement de la ville actuelle. L’exploitation non modérée des ressources au détriment
du patrimoine a généré une méconnaissance de cette opportunité de la part du tissu social,
exprimée par une impulsivité de comportement menant à des conséquences fatales, non
seulement sur les abords, mais également sur l’organisation spatiale du tissu. Face à ça, le
système législatif de protection est inefficace à cette échelle.
Dans cette recherche, nous tentons d’explorer le potentiel social et spatial d’un
monument naturel (château Béraud) à travers l’intégration d’une démarche cognitive qui
s’intéresse à l’étude des comportements individuels dans l’espace du bien ainsi qu’à la
compréhension de leurs mutations dans le but d’assurer une délimitation et une gestion
convenable des abords.
Afin de concrétiser ces propos, nous avons mené une démarche transdisciplinaire
s’intéressant à étudier les données sociales et spatiales sur les abords du patrimoine
paysager, à l’aide d’instruments et de techniques adaptés et dont le chercheur (nous), le site
(urbain et patrimoniale) et le citoyen seront en permanente interaction.