Résumé:
Les écosystèmes naturels qui existent de par le monde constituent le poumon indispensable à
toute survie de notre planète. Les zones humides qui en font partie représentent de véritables
réservoirs biologiques extrêmement productifs et sont la deuxième plus forte production de
biomasse après la forêt équatoriale. Ces milieux sont également d’un apport socioéconomique
et culturel indéniable (RAMSER, 1999).
Parallèlement à leur statut de réservoir remarquable de ressources biologiques, les zones
humides sont considérées parmi les écosystèmes les plus fragiles et des plus sensibles aux
moindres agressions, principalement celles d’ordre anthropique (DJAABOUB, 2008). Bien
qu’elles comptent parmi les écosystèmes qui contribuent globalement le plus au bien-être
humain, les zones humides sont aussi les plus menacées par les effets du changement
climatique. Malgré des décennies d’actions pour leur conservation, elles continuent à
disparaître plus rapidement que les autres écosystèmes. En région méditerranéenne
notamment, elles ont perdu environ 50% de leur superficie au cours du XXe siècle