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Selon Vitruve, architecte romain du 1er siècle av. J. C et d’où nous vient le premier livre
d’architecture, « L’architecture est une science qui doit être accompagnée d’une grande diversité
d’études et de connaissances par le moyen desquelles elle juge de tous les ouvrages des autres arts
qui lui appartiennent »1. Ce mémoire s’est voulu, ainsi et autant que possible, un ensemble de
connaissances nécessaires à un étudiant de l’option architecturale « Architecture en Zone Urbaine
Littorale / AZUL ». Il est composé de deux thématiques, l’une générale ; la seconde, spécifique.
Le mémoire, à travers la thématique générale, tentera de représenter le littoral, c’est-à- dire un
milieu fragile et délicat qui impose aux interventions qui s’y exercent de respecter ses spécificités, de
mettre en évidence ses potentialités et de protéger son écosystème particulier. La ville littorale, quant
à elle, sera présentée sur les plans architectural et urbanistique selon une approche analytique et
comparative entre plusieurs projets et exemples dans différents pays. Elle montrera les particularités
de la ville et expliquera les aménagements spécifiques à ce type de villes.
Dans le cadre de la thématique spécifique qui est l’aménagement des fronts de mer, il sera montré,
d’une part, l’importance de cette interface dans la ville littorale, les différents aménagements et,
d’autre part, posé les problématiques de leur intégration au site et de’ la relation ville – mer.
L’intervention sur le littoral algérien, durant la période coloniale, était purement française, militaire
et urbaine et, généralement, a respecté les particularités des sites et territoires. Ces particularités,
durant la période postcoloniale, où la réglementation en matière d’architecture était uniforme sur tout
le territoire national, ont rarement été prises en considération. Le milieu littoral a vu, par conséquent,
une accentuation de sa fragilité et de sa vulnérabilité.
Récemment les autorités algériennes ont promulgué un ensemble de lois qui compose une politique
spécifique à l’intervention urbaine et architecturale en milieu littoral. Ces textes n’ont pu, cependant,
empêcher un urbanisme anarchique qui a endommagé le paysage urbain ou environnemental.
Ces lois qui traduisent la politique étatique spécifique au littoral sont la loi n°90/29 du 01/12/1990
relative à l’aménagement et à l’urbanisme et la loi n°02/02 du 05/02/2002 relative à la protection et
la valorisation du littoral. Elles se caractérisent, principalement, par l’interdiction de construire dans la
bande des 100 mètres et la création d’instruments d’urbanisme spécifique tel que le PAC. |
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