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Le travail porte sur l’identification et la caractérisation moléculaire et métabolique de la résistance du pois (Pisum spp.) face à la fusariose vasculaire causée par Fusarium oxysporum f.sp. pisi (Fop). L’étude concerne l’évaluation du comportement de 88 génotypes de pois effectuée en deux phases: (1) une collection de 28 génotypes testes vis-à-vis de 4 souches de Fop (R1: race 1, R2F42, Arg1 et Arg3 : race 2), (2) une autre collection élargie, composée de 60 génotypes testes vis-à-vis des deux souches de Fop, R2F42 et R1. Les expérimentations sont conduites en conditions semi-contrôlées (sous serre en polycarbonate). Les 4 souches pathogènes ont induit des symptômes typiques de la fusariose vasculaire sur les plants inocules (flétrissement, jaunissement, desséchement et/ou mort de la plante). Sur la base de ce tableau symptomatologique typique de cette trachéomycose, le paramétrage de son développement et de son évolution est examine a travers les calculs des taux d’infection (TI%), des indices visuels de sévérité (VIS) et de l faire sous la courbe de progression de la maladie (AUDPC). Chez la première collection, les 28 génotypes sont résistants aux souches R1, Arg1 et Arg3, tandis que 23 génotypes sont résistants a la souche R2F42. Avec la deuxième collection, 49 génotypes sont résistants a la souche R1, alors que 17 génotypes seulement sont résistants a la souche R2F42. Selon les valeurs d fAUDPC, la souche R2F42 est la plus virulente, suivie par la souche R1. Les deux souches Arg1 et Arg3 sont les moins virulentes.
La quantification moléculaire de Fop chez 7 génotypes inocule avec la souche R2F42, a été mise en évidence par RT-PCR. Les taux d fADN de Fop enregistres sont positivement corrèles avec les taux d’infection (r=0,953). Les taux les plus faibles sont enregistres chez les génotypes résistants 2370 (2,32 ñ de l fADN total) et 3068 (4,88 ñ), tandis que les génotypes sensibles 3029 et P648 ont enregistre les taux d fADN, respectivement, les plus élevés (68,69 ñ et 95,32 ñ).
Ces résultats indiquent le potentiel des génotypes résistants é délimiter, ou é inhiber, la colonisation et la progression vasculaire du pathogène.
Le dosage, par HPLC, de la Puisatine dans les racines de 4 génotypes de pois inocules avec la souche R2F42, révèle des niveaux plus importants chez les génotypes résistants 3068 (0,57 ƒÊg/mg de racine) et 952 (0,4 ƒÊg/mg) par rapport au génotype sensible 3029 (0,15 ƒÊg/mg) et partiellement résistant 2996 (0,07 ƒÊg/mg), 24 h après l’inoculation, mettant en évidence le rôle majeur de cette phytoalexine dans les mécanismes de défense chez le pois. |
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