Etude des peuplements acridiens dans la r2gion de Djelfa

Abstract

L'étude du peuplement acridiens dans la région de Djelfa a été réalisée dans les six stations ; deux forêts naturelles (Senalba et Sidi Baizid), le reboisement de Moudjbara, les deux steppes : à Sparte au niveau de la station d'El Merdja, la mise en défens à Alfa à Oeud Sdar, et le cordon dunaire d'El Mesrane. Un total de 46 espèces acridiennes, sont réparties en 5 Familles Taxonomiques : les Acrididae (76,08%), les Pamphagidae (13,04%), les Pyrgomorphidae et Tetrigonidae avec un pourcentage égale (4,65%) et les Dericorythinae (2,17%). Une richesse de 31 espèces à 'El Mesrane. La mise en défens d'Oued Sdar, la forêt de Sidi Baizid, et le reboisement de Moudjbara sont apparues avec des richesses proches (25, 26 et 27) respectivement. La station d'El Merdja avec 20 espèces. Une richesse faiblement représenté de 15 espèces à la forêt de Senalba. L'étude des caractéristiques floristiques, montrent une richesse totale de 116 espèces regroupées en 31 familles et 87 genres. La famille des Asteraceae reste la plus dominante avec un taux de (22,61%) suivie par les Poaceae avec (13,04%), les Fabaceae (8,70%) et la famille des Lamiaceae (6,96%). Le spectre phytogéographique, se caractérise par la dominance de l’élément Méditerranéen. Les spectres biologiques bruts, soulignent une forte contribution des Thérophytes à la richesse spécifique avec l’apparition des Chaméophytes. Cette dernière, indicatrice d’un certain degré de dégradation et de perturbation des milieux étudiés.Les valeurs des indices de diversités appliqués aux espèces acridiennes variées entre 2,009 bits ET 2,916 bits, tandis que les espèces végétales entre 2,890 bits et 3,617 bits. L'équitabilité supérieur 0,5, qui s'indique l'équilibre entre les espèces .L'analyse factorielles des correspondances appliqué aux acridiens représente que, les conditions abiotiques et biotiques s’interagissent et façonnent ensemble une structure flexible du peuplement d’acridiens. Ainsi que, l'A.F.C. est utilisée grâce aux relevés floristiques, est montre que les facteurs écologiques (climatique et édaphique) influent sur la distribution des espèces dans les trois milieux étudiés (steppique, forestier et dunaire).