Résumé:
L'objectif principal du travail était d'apporter une contribution originale a la connaissance des kystes ovariens (KO) chez la vache en Algérie. Pour cela, différentes études ont été réalisées: macroscopique, histologique, hormonale, biochimique, immunohistochimique et clinique.
L'étude macroscopique a concerne le recensement des différentes pathologies génitales rencontrées a l 'abattoir d'El-Harrach par examen minutieux de 2025 tractus génitaux. Suite à cette étude, nous avons constate que les KO (14.25%) et l'infection utérine (12.24%) constituent les 02 entités pathologiques les plus rencontrées en post-mortem. Une fréquence élevée des femelles gestantes reformées a été révélée dans l 'étude (16.49%). L 'examen microscopique nous a permis de préciser les types de 240 KO récoltes en ex-vivo et par la suite l'obtention de leurs réelles fréquences (kyste folliculaire, KF: 64.73% ; kyste luteal, KL : 34.85%).
Certains paramètres du profil hormonal et métabolique ont été mesures à partir des prélèvements du liquide kystique aspires des ovaires d'animaux abattus. Des niveaux faibles de glucose et du cholestérol et un taux d'urée élevé ont été enregistres dans le liquide kystique. Par immunohistochimie, nous avons note des changements d'expression de certains éléments notamment le facteur antiapoptotique (BcL2), la molécule angiogénique (VEGF), l'inhibine ƒ¿ et la protéine cytosquelettique (vimentine). Ces modifications expliquent en partie la formation et/ou la persistance des KO.
L'étude clinique a été réalisée dans la région de la Mitidja. Elle s'est intéressée aux vaches qui avaient plus de 60 j PP. Les résultats obtenus montrent une fréquence globale des KO de 11.9%. L'échographie combinée a un dosage de la progestérone constitue le meilleur moyen diagnostic des KO sur le terrain. La PGF2ƒ¿ reste la molécule de choix pour le traitement du KL. Quant a l 'association Pogesterone-PGF2ƒ¿, elle a confirme ses effets thérapeutiques pour le traitement des 02 types des KO. Ces derniers étaient associes avec des taux faibles