Résumé:
Le syndrome de Gougerot Sj?gren est une épithélite auto-immune, caractérisée par une xérostomie (sècheresse buccale), et une xérophtalmie (sécheresse oculaire), et sur un plan histologique, la présence d’un infiltrat inflammatoire de cellules mononuclées.
Notre étude a pour objectif d’étudier le profil biologique de la maladie par un dosage de quelques paramètres biochimiques (bilan hépatique, rénale) et inflammatoire ainsi qu’une étude des modifications structurales au niveau des glandes salivaires accessoires, et une évaluation de l’expression de la protéine proliférative Ki67 et apoptotique P53 au niveau des glandes salivaires accessoires.
Nos résultats montrent une nette prédominance féminine dans ce syndrome, les résultats des bilans biologiques (hépatiques et rénales) ont révélé une absence totale de toute anomalie, cependant un taux sérique significativement élevé de monoxyde d’azote.
L’examen histologique a montré la présence d’une modification architecturale des cellules épithéliales des glandes salivaires accessoires et la présence de plusieurs foyers inflammatoires. D’une autre part l’examen histochimique a révélé une expression de la protéine P53 et Ki67 au niveau des foyers inflammatoires ce qui reflète une destruction des cellules épithéliales des glandes salivaires et d’une autre part une prolifération des cellules immunitaires formant le foyer inflammatoire.
