Résumé:
Le travail présenté dans ce mémoire constitue une continuité des travaux de recherche entamée sur le bassin sédimentaire du Sahara septentrional il y a une vingtaine d’année dans le cadre d’une thèse de Doctorat 3 ème cycle. Les résultats de ces premiers travaux à l’époque ont révélé des informations très intéressantes mais qui nécessitaient des investigations plus approfondies et des approches plus quantitatives. Pour cela il nous a semblé nécessaire de réserver le premier chapitre de ce mémoire à la présentation du grand bassin sédimentaire du Sahara septentrional. qui est situé dans l’un des plus vaste et plus arides déserts du monde. Il s’étend sur une superficie de un million de km2 et il contient deux principales nappes (Continental Intercalaire et Complexe Terminal) dont l’extension va jusqu’au territoire libyen. Ainsi, les grands traits de la climatologie, des précipitations, de la géologie et de l’hydrogéologie sont très largement développés, ceci est considéré comme une première étape nécessaire pour l’application des techniques nucléaires. La méthodologie adoptée quant à l’application des techniques nucléaires et hydrogéochimiques a l’étude des nappes de ce grand bassin été menée selon deux approches, d’abord à l’échelle de toute l’étendue du bassin (échelle régionale) et ensuite à une échelle plus réduite (à l’échelle de la zone non saturée).
L’approche qualitative des aquifères à l’échelle du bassin sédimentaire saharien intègre l’hydrochimie des éléments majeurs et en traces (basée sur l’interaction eau-roche) et les isotopes du milieu stables et radioactifs (Oxygène-18, Deutérium, Tritium, Carbone-14, Carbone-13, Chlore-36, Uranium-234 et 238), gaz rares (Argon, Néon, Xénon, Hélium et Krypton).