Résumé:
Les affections utérines chez la vache laitière en période de Post Partum consistent un vrai handicap tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique, elles résultent d'un déséquilibre entre la contamination bactérienne de la lumière utérine après la parturition et les défenses immunitaires de l'animal, favorisées tout de même par les facteurs de risque.
Les définitions précises et claires enfin proposées par Sheldon et al, (2006), ont permet de classer ces atteintes de l'utérus, à savoir les métrites puerpérales et les métrites chroniques (dont les endométrites cliniques qui se caractérisent par un écoulement vaginal mélangé à du pus selon les degrés), mais également pour les maîtrisées sur le terrain par le diagnostic et le traitement.
Dans notre travail, déroulé au niveau de la région de TIZI OUZOU, on s'est intéressé aux endométrites cliniques. En premier temps rapporter la fréquence de cette infection, dans notre échantillon constitué de 35 vaches, qui est de 42,86% puis répartir les taux de l'infection selon les degrés : premier degré : 11%, deuxième degré : 23%, et troisième degré : 8,57%.
Dans un deuxième temps établir un lien entre les facteurs de risque et l'installation des endométrites cliniques, nos résultats indiquent que 73,33% des vaches atteintes ont présenté une rétention placentaire, 66,67% ont eu un vêlage dystocique et finalement 20% de ces mêmes vaches ont contracté une fièvre vitulaire après le part
