Résumé:
Les infections nosocomiales ou infections survenant au cours ou à la suite d'une hospitalisation constituent un problème majeur de santé publique au niveau des hôpitaux algériens du fait de leur fréquence, gravité et de leur coût humain considérable et également économique. Pour cela notre objectif été d'identifier les bactéries incriminées dans ces infections et étudier leur antibiorésistance.
Le service de maternité au niveau de l'hôpital de Boufarik est parmi les sites qui sont touchés par ces infections, et qui a fait l'objet de notre étude avec un taux de positivé de 52.22% des infections nosocomiales.
La fréquence de ces infections au niveau du service de maternité a été répartie comme suit : 24.24% au niveau des salles de réanimation de l'unité de néonatalogie, 21.6% au niveau des salles d'accouchements et 16.28 % au niveau de la salle de bloc opératoire de gynécologie.
Ces résultats sont représentés par une forte présence des bactéries. Les souches isolées sont les Staphylocoques à coagulase négative au premier lieu avec une fréquence de 70.64%, suivie par les Entérobactéries 18.29% ; les Bacillus 4.99% ; les Pseudomonas 2.77% ; les Bactéries gram négatif oxydatifs 2.49 % et en dernier lieu les Streptocoques avec une fréquence de 0.83%.
Le problème de la résistance aux antibiotiques est considéré comme strictement hospitalier réservé aux bactéries responsables d'infections nosocomiales.
Le non respect des mesures d'hygiène au niveau de l'hôpital est la cause principale de l'évolution des bactéries ce qui explique ces résultats.
