Résumé:
Notre travail a pour but d'isoler et sélectionner des souches de Pseudomonas spp. fluorescents productrices de quelques métabolites secondaires in vitro impliquées dans les processus de biocontrôle, biofertilisants et de phytostimulation (AIA, phosphatase, les enzymes dégradent les parois cellulaires), ainsi que leurs résistances au stress abiotique. 28 souches de Pseudomonas spp. fluorescents ont été isolé à partir de la rhizosphère de la tomate. La sélection de ces souches par apport à leurs activités antagonistes vis-à-vis de trois isolats de Fusariumoxysporum(lycopersici, liniet albedinis).Nous a permis d'obtenir 22 souches à fort pouvoir antagoniste. Les meilleurs résultats sont été obtenus sur le milieu King B avec des taux d'inhibition de la croissance mycélienne entre 37.71 et 81.86 % vis-à-vis de trois isolats phytopathogènes. L'identification des 22 souches sélectionnées a été basée phénotypiquement sur l'aspect morphologique et culturale notamment la fluorescens jaune -verdâtre, ainsi que des tests biochimiques ; ce quinous a permis d'affilier nos souches au groupe de Pseudomonas spp. fluorescents.Les résultats de production des métabolites secondaires in vitro ont révélé que 100% des souches ont le pouvoir de produire l'acide -indole-acétique (AIA), 86.36% produisent les phosphatases et les enzymes protéolytiques, 72.72% sont aptes à synthétiser l'HCN, 77.27% produisent les enzymes amylolytiques, par contre nous avons marqué une absence totale de production de cellulase et lipase.Les tests de la résistance au stress abiotique nous a permis de constater que la totalité de nos souches sont (100%) sont résistantes aux concentrations de 0 à 7% de Na Cl, alors que 50% des souches ont toléré des concentrations de 8%. Les résultats de la résistance au stress thermique montrent que toutes les souches ont pu reprendre une croissance normale à 26°C après un passage à la température de 41°C. Les résultats de stress hydrique montrent que toutes les souches de Pseudomonas spp. fluorescents sont tolérantes au stress hydrique à différents concentrations de PEG.100% des souches sont résistantes aux concentrations de 20 et 50 µg/ml des trois antibiotiques testés. A la concentration de 100 µg/ml, les souches se sont avérées plus résistantes à la streptomycine par rapport à l'acide nalidixique (72.72%) et chloramphénicol (86.36%).