Résumé:
RESUME
De nos jours, les problèmes d'infertilité des bovins laitiers augmentent, on enregistre une nette détérioration des performances de reproduction, les paramètres sont éloignés des objectifs standards définis. Ce qui suggère l'existence de facteurs limitants spécifiques et non spécifiques.
L'objectif de notre travail est de mettre en place un programme mensuel d'investigation des pathologies de la reproduction afin de maîtriser le post partum, période pendant laquelle la vache subit des dérèglements métaboliques qui la rendent très fragile suite à l'involution utérine, la mauvaise assimilation au niveau du rumen ainsi que la lactation.
Dans la première partie de notre travail nous avons mené une enquête au niveau de quatre fermes dans la région de Tizi-Ouzou allant du mois de février 2010 jusqu'au mois de mai
Les résultats de ce premier travail ont montré que le déficit énergétique et protéique a un
effet dépressif sur la production comme sur la reproduction. Le taux de réussite en IA1 tracé comme objectif passe de 60% à 27,27%.
Pour la deuxième partie du travail nous avons choisi uniquement une ferme, nous avons jugé opportun d'améliorer les conditions d'élevage et surtout tenir compte de l'hygiène et de la qualité alimentaire. Toute vache a subit des examens systématiques à JO (jour du vêlage), J30, 460, 390, J120, J150, au cours desquels des dosages de quelque paramètres biochimiques (glycémie, bilan hépatique) ainsi que la progestérone ont été réalisés afin de décrire des anomalies observées durant le post partum et évaluer leurs effets sur la fertilité.
Nous avons aussi réalisé des ECB à J30 et 360, l'étude a révélé l'existence de germes tel que Staphylococcus aureus, Streptococcus ß hémolytique, Klebsiella, Escherichia coli,
Pseudomonas aeruginosa .
Au terme de notre travail nous avons constaté une nette amélioration des performances de reproduction et de production, entre autre le taux de réussite en IA qui passe de 27,27% à 45%, en plus 95% des vaches étudiées sont inséminées entre 150 et 190 PP contre 70% avant notre suivi, et enfin 89,47% des vaches étudiées ont un intervalle vêlage insémination fécondante entre 140 et J110 PP contre 45% avant la mise en application de
notre programme.
