Résumé:
Le présent mémoire s’inscrit dans la thématique générale de l’architecture et de l’urbanisme en milieu
littoral, et met l’accent particulièrement sur la réglementation en matière d’architecture et
d’urbanisme dans ce milieu que nombre d’auteurs qualifie d’espace très fragile et vulnérable,
particulièrement quand il s’agit d’intervenir sur le plan urbanistique et architectural.
En Algérie, pendant la période postcoloniale la réglementation en matière d’architecture et
d’urbanisme est la même partout à travers le territoire national, les spécificités locales du lieu sont
peu, pour ne pas dire jamais, prises en considération. L’espace littoral, étant un milieu très particulier
de par sa fragilité et sa vulnérabilité, est le plus touché par les conséquences perverses de cette
première stratégie d’actions en matière d’architecture et d’urbanisme.
Les premiers textes légiférés soient disant spécifique au littoral en matière de construction et
d’urbanisme sont venus très tardivement et restent très insuffisants. D’ailleurs ils n’ont pas pu stopper,
au du moins freiner, cette urbanisation du littoral qui continue à aggraver la situation sur le plan
paysage bâti et environnementale.
L’urbanisme au sens de l’article n°45 de la loi n°90/29 du 01/12/1990, relative à l’aménagement et à
l’urbanisme et la loi n°02/02 du 05/02/2002, relative à la protection et la valorisation du littoral, se
résume à l’interdiction de construire sur la bande des 100 mètres toujours réputé non aedificandi.