Abstract:
RÉSUMÉ
L’Algérie a adopté depuis les années soixante des politiques d’incitation à l’élevage bovin laitier constitué à partir de génisses pleines importées. Pour cela, la présente étude a pour objectif de discuter les conditions d’importations des génisses allaitantes et la procédure de mise en quarantaine. L’étude est basée sur des archives récoltées à partir de la direction des services agricoles et la direction des services vétérinaires (des donnés sur le nombre de bovin importés, des notes ministérielles et le cahier des charges algérien), la réalisation d’une comparaison entre les cahiers des charges des pays de Maghreb (l’Algérie, la Tunisie et le Maroc) et une visite effectuée au niveau d’un site de lazaret dans la wilaya de Blida. Les résultats ont montré le grand effectif importé dans la wilaya de Blida qui est de 50,65% de l’effectif national importé en 2020 et que les races des génisses allaitantes importées sont rustiques et peuvent s’adapter au climat de la méditerranée. La comparaison des cahiers des charges des trois pays du Maghreb étudiés a montré une légère différence. Le moyen de traçabilité en utilisant une attestation sur l’honneur n’est pas suffisamment efficace. Ainsi, l’identification, clé du contrôle de la traçabilité, et une réactualisation bien étudiée des conditions d’importations des bovins, sont recommandées pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et pour cela il est souhaitable de former une main-d’oeuvre qualifiée, d’avoir un moyen de traçabilité moderne et répertorié (puce électronique)
et de faire des ajustements administratifs (les critères zootechniques exigés).
