Résumé:
La vitamine D hormone liposoluble a fait l’objet de nombreux travaux récents sur son association avec l’apparition, l’amélioration ou l’aggravation de nombreuses maladies auto immunes (Vivien, 2013). Outre son rôle important dans plusieurs processus physiologiques, dans l’homéostasie calcique et l’ossification. Elle intervient dans la régulation du système immunitaire (Salle et al ,2012). Son récepteur nucléaire est impliqué dans une large variété de voies métaboliques (Lang, 2013) en intervenant directement dans le contrôle de plus de 500 gènes .Que se soit synthétisée par la peau, apportée par l’alimentation ou sous forme de supplément (Bahri et al ,2013)..
La carence en vitamine D pourrait être un facteur environnemental important impliqué à la fois dans le développement et dans la pérennisation des maladies auto-immunes (Yoland et al
2013) dont le diabète type 1 (Schoindre et al ,2012).Des études fondamentales, génétiques et épidémiologiques tendent à montrer le rôle potentiellement bénéfique de la vitamine D dans la prévention et dans le traitement des maladies auto-immunes (Yoland et al 2013).
Dans ce contexte, il a été évoqué un lien entre la vitamine D et le diabète de type 1. En effet, la Vitamine pourrait interagir avec les différents mécanismes physiopathologiques régissant l’insulinosécretion, l’insulinorésistance et les paramètres de l’homéostasie glucidique.