Résumé:
Résumé :
Les mammites bactériennes représentent en Algérie un fléau majeur de l'élevage bovin laitier, ayant un impact sur le plan économique et sanitaire. Comme toutes les maladies infectieuses bactériennes, la connaissance de l'agent causal permet d'augmenter les chances de guérison des mammites qui sont fortement concernées par le phénomène de résistance, lequel est dû à l'utilisation abusive et aléatoire d'antibiotiques.
La présente étude a porté sur l'identification des germes responsables de mammites cliniques, et leur résistance -in vitro- aux antibiotiques, à l'aide d'un nouveau test (Speed®Mam Color) rapide et moins coûteux qu'une analyse bactériologique classique.
A partir de l'étude bactériologique de 37 échantillons de lait mammiteux provenant des 03 régions suivantes : Blida, Tizi-Ouzou et Ain-Defla, 10 prélèvements se sont révélés stériles (27,02%) dont 03 sur 05 testés par le *Delvo-X-Press* ont révélé la présence de résidus d'antibiotiques (B-lactamines), 23 prélèvements présentant une seule espèce bactérienne (62,16%), 2 présentant une association de deux germes (5,4%) et 2 prélèvements contaminés (5,4%).
Ces 37 échantillons nous ont permis d'isoler 34 souches : les Staphylocoques (52,94%), les Entérobactéries (17,64%) et un taux égal pour les Streptocoques et E. coli qui est de (14,7%).
Cette étude a montré que les quatre quartiers de la vache sont atteints, avec une fréquence plus importante pour les quartiers droits antérieurs et postérieurs (respectivement de 33,33% et 27,27%).
L'étude du profil de sensibilité des souches isolées a fait ressortir une résistance élevée des Staphylocoques vis-à-vis de l'association SDM + TMP (36,84%), (20%) de résistance des Streptocoques à l'encontre de : GEN, SPI, (SDM + TMP) et de l'association (PEN G +DHS), E. coli s'est montrée résistante à deux antibiotiques seulement : TYL (75%) et MAR (20%) et les Entérobactéries (22,22%) de résistance à la CLO et la TYL.
