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Le cancer de l’estomac est essentiellement représenté par l’adénocarcinome gastrique. C’est l’une des premières causes des décès dans le monde, avec un pronostique péjoratif. Afin d’améliorer ce dernier, plusieurs études ont était mises en jeux pour cibler les mécanismes moléculaires impliqués dans le développement du cancer gastrique. Ainsi, le récepteur de facteur de croissance épidermique humain 2 (HER2) est l’une des altérations ciblées les mieux caractérisées pour les traitements, notamment, le trastuzumab, pertuzumab, les inhibiteurs TK ( lapatinib et neratinib) et autres nouvelles thérapies comme le ZW25.
L’objectif de cette étude rétrospective portée sur 20 patients atteint d’adénocarcinome gastrique, est d’évaluer la prévalence de l’expression du récepteur HER2 par la technique d’immunohistochimie (IHC) et confirmer les cas ambigus à travers une technique d’hybridation in situ chromogénique (CISH), afin de sélectionner les patients qui seront orienté vers le traitement par l’Herceptine ou de nouvelles thérapies ciblées.
Nos résultats ont montré une prédominance masculine 14 hommes (70%) contre 6 femmes (30%) avec un sexe ratio de 2,33 et un âge moyen de 57.15 ans. Une taille tumorale moyenne de 2.31cm, le grade tumorale le plus répondu est l’ADK peu différencié avec 10 cas (50%) suivi de moyennement et bien différencié 6 cas (30%) et 4 cas (20%) respectivement. L’infiltration des filets nerveux est présentée par un pourcentage élevé de 45%.La classification du type histologique OMS, a révélé une prédominance des cas d’ADK à cellules indépendantes avec un taux de 45% et pour les types tubuleux, mucineux, mixtes et papillaires sont respectivement de (15%, 5%, 5% et 0%). La classification TNM a montré des valeurs des stades T1, T2, T3 et T4 (0%, 10%, 25% ,15%) respectivement. Quant aux stades ganglionnaire N0, N1, N2 et N3 les taux sont de (5%, 10%, 15%, 20%) respectivement avec 25% des cas sont au stade non métastatique et 20% métastatique. La localisation antrale est prédominante chez 20% des cas, suivie par les autres sièges de lésion avec des valeurs différentes.
En effet, l’IHC d’HER2 a révélé 50% des cas score 0+, 33% score 1+, 17% score 2+ et 0% score +3. De plus, l’étude du cas ambigüe score 2+ par CISH a démontré que ce dernier est HER2 non amplifié.
Cette étude montre l’implication de IHC et CISH dans les pratiques cliniques ou HER2 est associé à un mauvais pronostique ce qui suggère une recherche du profil HER2 chez les patients a cancer de l’estomac. |
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