Résumé:
La thyroïdite d’Hashimoto, maladie thyroïdienne auto-immune à plusieurs facteurs de risque, devient très répandue en Algérie et en particulier chez les femmes à tout âge. Cependant, le nombre de cas atteints reste discret ou absent vu l’absence des études épidémiologiques. Afin de contribuer à la recherche du diagnostic et prise en charge des patientes chez une population algérienne, 316 fiches médicales ont été retenus parmi 12674 des patients atteints de maladies endocriniennes. Les données extraites des fiches ont fait l’objet d’une étude épidémiologique en utilisant des outils informatique et bio-informatique.
Les résultats de l’étude rétrospective montrent que les femmes les plus touchées sont celles de 40 à 60 ans, les facteurs environnementaux et les changements hormonaux favorisent la survenue de la thyroïdite d’Hashimoto chez la population étudiée. Cette pathologie est généralement associée à d’autres maladies, en particulier l’hypertension artérielle. Le suivi de l’évolution de l’hypothyroïdie est sous le control régulier du taux de la thyrotropine. La destruction du parenchyme thyroïdien est confirmée le plus souvent par la présence des auto-anticorps anti-thyroperoxydase qui peuvent être neutralisés par une molécule synthétique que nous pouvons la concevoir à l’aide d’un logiciel bio-informatique. Cette simulation pourra être considérée comme une première invention d’une thérapie ciblée contre la thyroïdite d’Hashimoto.