Résumé:
Le manque d’hygiène hospitalière pose un grand problème sur la santé humaine, elle favorise l’installation des micro-organismes sur les dispositifs médicaux et cause des infections nosocomiales liées à la formation du biofilm.
Le présent travail vise à l’étude de l’activité antibactérienne et antibiofilm des deux souches d’actinomycètes vis – à – vis de Staphylococcus aureus isolées à partir des surfaces hospitalières du CHU Blida. Les résultats obtenus montrent que sur 25 souches de Staphyloccoques isolées ,8 souches sont des Staphylococcus aureus. La capacité de toutes des souches isolées à former le biofilm a été confirmée par la méthode de Rouge Congo Agar (RCA) et la méthode Tissue Culture Plate (TCP).
L’activité antibactérienne de deux filtrats issus de deux souches actinomycètales (Sa233 et B18) vis-à-vis des souches de Staphylococcus réalisée par la méthode des puits a été étudiée, où les résultats révèlent une activité significative pour le filtrat de la souche Sa233 avec une meilleure zone d'inhibition de 28mm vis-vis de la S7 de S.aureus . Pour le filtrat de la souche B18, les résultats montrent une absence totale de l'activité antibactérienne vis-à-vis les souches pathogènes
Le test de l’activité antibiofilm des filtrats et des extraits brut des souches Sa233 et B18 a été effectué par la méthode de coloration par le cristal violet sur microplaque. Les résultats ont permis de marquer une variabilité en termes d’activité anti biofilm des souches étudiées sur les huit souches cibles de Staphylococcus aureus. Le meilleur taux d’inhibition (76%) a été enregistré par le filtrat de la souche Sa233 vis-à-vis de la S5 de S.aureus. La souche actinomycètale Sa233 possède une activité antibiofilm et antibactérienne supérieur à celle de la souche B18.