Résumé:
De nombreux expériences ont été réalisé sur des animaux (souris) afin d’étudier l’action des gènes impliqués dans l’horloge biologique et responsable du rythme circadien (environ vingt-quatre heures) qui synchroniserai les autres horloges de l’organisme (horloge périphérique).
Cette étude porte sur l’expression des gènes horloge ainsi que la sécrétion de la corticostérone au niveau de la glande corticosurrénalienne en fonction de :
1-facteurs environnementaux Zeitgeber (lumière, disponibilité de l’alimentation, régime diversifié) ;
2-différence de génotype en utilisant des souris de différent fond génétique (mutant et sauvage),
Pour cela, nous avons utilisé essentiellement la méthode : RTqPCR pour la mesure de l’expression génique au niveau surrénalien et la technique RIA pour le dosage hormonal (corticostérone et ACTH).
De cette étude, il paraît que la lumière (à intensité élevée) présente un impact sur la stéroïdogenèse indépendante de l’horloge périphérique (la sécrétion de corticostérone par activation du mécanisme splanchnique), le régime restreint (stress) sépare l’horloge central (noyau suprachiasmatique) de l’horloge périphérique et inverse la rythmicité des gènes horloges périphérique, un régime gras et salé présente un effet négatif sur l’expression des gènes horloges périphérique. Il ressort aussi que le rythme circadien des souris C57BL/6j est plus faible que celui des souris 129S2.
De cette étude, il parait que la plupart des fonctions physiologiques et comportementales chez les mammifères présentent des oscillations quotidiennes générées par un système interne de chronométrage composé de gènes horloge avec des boucles de rétroaction positives et négatives en interaction.
