Résumé:
Les chauves-souris ont un rôle crucial dans l’incubation des virus parmi eux les Minioptères, appartenant au genre Miniopterus (Bonaparte, 1837), souvent appelé « chauve-souris à longs doigts », une espèce très répandue dans le monde ; avec leur capacité de faire la migration ces derniers sont accusés de transmettre certaines maladies virales (Ebola, coronavirus). Dans cette étude nous allons comparer les différentes espèces des Minioptèresafin d’identifier les espèces proches sur le plan moléculaire et donc capables de transmettre les mêmes virus.
Afin de réaliser notre étude nous avons fait appelà des outils de bioinformatique permettant l’analyse phylogénétique tel que la construction des arbres phylogénétiques, l’identification des haplotypes, et avoir l’évolution des espèces. Parmi les logiciels utilisés nous citons : MEGA5 pour la reconstruction de l’arbre phylogénétique, DnaSP pour l’identification des haplotypes, Network pour avoir l’évolution des espèces, et DAMBE pour faire des calculs statistiques. Ces analyses sont appliquées sur 35 séquences d’un gène nucléaire‘STAT5A’ pour positionner le genre Miniopterus par rapport aux autres genres des chauves-souris, ainsi sur 109 séquences du gène mitochondrial ‘Cytochrome b’ de 27 espèces et 9 sous-espèces prises dans différentes régions géographiques.
Les résultats démontrent la monophylie de genre Miniopterus dans deux aires géographiques différents dont l’un Africain-Européen et l’autre d’Australasie-Asie. En parallèle, la présence en Algérie selon la détermination morphologique d’une espèce qui est Miniopterus schreibersii qui peut être considérée comme un facteur de risque comme hôte pour certains virus.
