Résumé:
La pollution environnementale représente l'un des défis mondiaux les plus graves qui affecte la biodiversité, les écosystèmes, l’aspect socioéconomique et la santé humaine. Ce problème environnemental nécessite une considération croissante à adopter des techniques de dépollution de l’environnement. Cependant, la dépollution par les techniques traditionnelles sont très couteuses et peuvent présenter des impacts sur la santé humaine et la biodiversité.
Les chercheurs se sont maintenant orientés vers la dépollution biologique par l’utilisation des techniques de biotechnologie environnementale.
Il existe différentes méthodes de biodépollution telles que la phytoremédiation, la remédiation animale et les procédés de biorémédiation qui font appel aux capacités naturelles des micro- organismes en particulier les bactéries dont les Pseudomonas spp. sont les plus potentiels et les champignons, permettant de dégrader par plusieurs mécanismes certains polluants comme les métaux lourds et les hydrocarbures. La méthode de biorémédiation des métaux lourds et les hydrocarbures pétroliers, est approuvé avec des résultats très importants, mais l’utilisation à grande échelle reste faible et moins appliquée. Les biorémédiateurs peuvent sécrète des biomolécules comme les exopolysaccharides (EPS) et les biosurfactants qui peuvent dégrader des polluants tels que les métaux lourds et les hydrocarbures pétroliers. Dans ce contexte, nous avons traité 3 articles scientifiques récents sur : la dégradation de chrome par Pseudomonas sp. Cr13, la dégradation de naphtalène par Pseudomonas sp.SA3 et la production de biosurfactants par Marinobacter hydrocarbonoclasticus.