Résumé:
L’analyse céphalométrique a toujours été un outil indispensable au diagnostic et
au pronostic. Elle consiste principalement à réaliser un tracé sur un cliché téléradiographique
reproductible et bien fait dont la tête est stabilisée et orientée selon le
plan de référence qui est le plan de francfort. Ce même tracé doit reproduire
fidèlement les structures osseuses craniofaciales fondamentales. Pour cela, le
praticien doit avoir un maximum de savoir de l’anatomie céphalique et
téléradiographique.
Ensuite, certains points, plans et lignes doivent être repérés sur le tracé et qui
dépendent de la méthode d’analyse choisie (typologique, architecturale ou
dimensionnelle), pour faire les mesures et les interprétations nécessaires afin
d’élaborer un diagnostic correct et envisager son plan de traitement.
La localisation de ces repères céphalométriques peut être faite par des logiciels différents sur des cliches numérisés, permettant au praticien de réaliser des
analyses informatisées.
En comparant les clichés avant et après le traitement d’un même patient, on peut
prévoir sa croissance et avoir une idée sur le résultat et la convenabilité du plan de
traitement choisi.
Cependant, malgré son intérêt majeur, l’analyse céphalométrique reste un
examen complémentaire, et est sujette à des erreurs multiples qui nuisent à la
certitude du diagnostic. De ce fait, le praticien doit privilégier l’examen clinique et
garder un esprit critique sur ces valeurs céphalométriques aux moments des
décisions thérapeutiques.