Résumé:
Comme pour tout patient présentant une affection cardiovasculaire, l’administration
des anesthésiques, tout particulièrement au cours des anesthésies locales, doit se faire avec prudence, pour ce fait, nous considérons notre étude en quatre parties:
-La première sera consacrée sur l’anatomie du coeur, les pathologies cardio-vasculaires
et leur manifestation buccale.
-La deuxième sur l'anesthésie, base de l'odontologie, qui précède la grande majorité de
nos actes.
Et les deux parties, nous permettons de donner une ligne de conduite pour prévenir et traiter les différents risques chez les cardiopathies au cabinet dentaire et les précautions à prendre à l’égard de chaque risque : le risque syncopal le risque hémorragique et le risque infectieux.
En effet une des interrogations fréquentes du praticien concerne l’utilisation des
vasoconstricteurs qui réduisent la toxicité de l'anesthésique en retardant son absorption et
favorise une hémostase locale d’une part, et améliore la profondeur et la durée de ’anesthésies locale ou locorégionale d’autre part. L’usage des vasoconstricteurs chez les patients présentant une affection cardiovasculaire fait l’objet de divers discussions en raison du danger potentiel de l’adrénaline ou de tout autre vasoconstricteur chez ce type de patient en élevant la pression artérielle ou en induisant des troubles du rythmes. Cependant, d’après les nombreuses études réalisées, il apparait qu’il n’y a pas de contre-indication à l’usage des vasoconstricteurs dans les anesthésiques locaux.