Résumé:
Le présent mémoire s’inscrit dans la thématique générale de l’architecture et
l’urbanisme de la ville littorale, cette dernière est souvent considérée comme un patrimoine
architectural, une superposition de civilisations et un centre d’échange, d’attraction et de
pouvoir compte tenu de sa position de contact terre et mer qui a fait d’elles un laboratoire en
termes d’architecture, d’urbanisme et de diversité architecturale.
Le littoral est un espace attractif, désiré voire convoité, soumis à divers conflits
d’usages, entraînants une pression. C’est pour ça le littoral figure aux premiers rangs des
espaces vulnérables et complexes surtout quand il s’agit d’intervenir sur le plan urbanistique et
architectural.
En Algérie, pendant la période postcoloniale la réglementation en matière
d’architecture et d’urbanisme est la même partout à travers le territoire national, les spécificités
locales du lieu sont peu, pour ne pas dire jamais, prises en considération.
Les premiers textes légiférés tardivement ; soi-disant spécifiques au littoral en matière
de construction et d’urbanisme restent très insuffisants. D’ailleurs ils n’ont pas pu freiner
l’urbanisation du littoral qui continue à aggraver la situation sur le plan paysage bâti et
environnemental.
