Résumé:
RÉSUMÉ
L'insémination artificielle est la "biotechnologie" de reproduction la plus largement utilisée dans le monde, elle permet à la fois l'exploitation rationnelle et intensive et une plus large diffusion de la semence des meilleurs géniteurs testés pour leurs potentialités zootechniques [76]. La saillie naturelle reste une pratique courante, même dans les régions où l'insémination artificielle s'est avérée très efficace [148].
Pour avoir une idée de la situation actuelle sur le terrain de la pratique de l'insémination artificielle par les inséminateurs, et de son utilisation par les éleveurs, nous avons élaboré deux questionnaires directifs ayant intéressé les régions du Centre et de l'Est du pays : le premier destiné aux éleveurs et le second aux vétérinaires.
Ces questionnaires ont touché seize wilayas. Nous avons reçu des réponses de la part de 55 vétérinaires et inséminateurs et de la part de 105 éleveurs.
A l'issue de notre étude, nous avons retrouvé que 38% des éleveurs qui ont répondu à notre questionnaire utilisent exclusivement l'insémination artificielle, 29,52% utilisent uniquement la saillie naturelle, et 32,38% d'entre eux alternent entre l'utilisation des deux techniques. Les plus importants facteurs limitant l'utilisation de l'insémination artificielle, sont les échecs très importants après insémination et le coût exigé par les vétérinaires inséminateurs qui s'élève jusqu'à 1500 DA dit de déplacement, bien que l'insémination artificielle soit un procédé gratuit soutenu par l'État.
Les vétérinaires et inséminateurs interrogés utilisent deux protocoles de synchronisation ; soit les implants, soit les PRIX® à des taux différents, et 38% d'entre eux réussissent à la première insémination.
L'extension de l’IA, dans les régions étudiées, nécessite plus d'efforts afin d'aboutir aux objectifs prévus. Pour cela, il doit y avoir une corrélation entre les trois acteurs principaux qui sont : l'éleveur, l'inséminateur et l'animal.
