Résumé:
Le présent mémoire s’est intéressé à la thémat ique de la mise en œuvre du plan
permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger.
En effet, après presque dix ans de son approbation, les traits du vieux site historique n’ont pas
encore changé. Pourtant, tous les éléments se sont réunis pour déclencher les actions
règlementaires tracées dans ce plan. Notamment l’installat ion d’une agence pour la gestion
des plans de sauvegarde ainsi que l’allocat ion d’une enveloppe financière pour la mise en
œuvre.
Ce constat nous a conduit à s’interroger sur les raisons, pour lesquelles le processus de mise
en œuvre n’avance toujours pas, vers une application effect ive sur le terrain, des disposit ions
du PPSMVSS. Surtout que cette intervention demeure une urgence, face à l’état lamentable
dans lequel se trouve le site. Un état qui traduit une inertie inexpliquée, renvoyant à un
manque de prise en charge, voire un délaissement généralisé.
La réflexion autour de ce questionnement, nous renvoie vers un blocage au niveau de l’ANSS.
Il semble que le processus de mise en œuvre, tel qu’il a été tracé par la règlementation, n’est
toujours pas installé. C’est ainsi qu’on s’est demandé, pourquoi l’ANSS n’arrive toujours pas
à enclencher le processus de mise en œuvre, du PPSMVSS de la Casbah d’Alger ?
A la recherche d’explications, nous avons pris comme départ l’hypothèse suivante : le blocage
constaté dans le démarrage du processus de mise en œuvre, du PPSMVSS de la Casbah
d’Alger, revient à un dysfonct ionnement au niveau du service de l’administration de l’ANSS.
Etant donné que c’est l’ent ité pilote, dans laquelle les décisions sont prises.
La recherche que nous avons menée s’appuyait sur la description, la comparaison,
l’invest igat ion sur terrain et l’étude des expériences. Au final, une solution a été proposée.
Effectivement, notre travail nous a conduit à détecter un dysfonctionnement, au niveau du
service de l’administration de l’ANSS. Ce dernier provoque le blocage constaté, dans le
démarrage effectif des opérations de mise en œuvre, sur le terrain.
Nous avons trouvé que ce blocage se nourrit essentiellement de la responsabilité, liée à la
gestion des dépenses lourdes, exigées par les opérations de mise en œuvre. De plus de certains
aspects qui sont externes à l’ANSS, mais qui agissent d’une manière directe sur la prise de
décisions et l’avancement du processus de mise en œuvre. Ces aspects sont principalement
d’ordre social, juridique et financier.
Nous avons conclu que les disfonctionnements sont à tous les niveaux, mais il faut
commencer par le pilotage. C’est pourquoi l’ANSS devrait reprendre sa position avantgardiste.
En
premier lieu, par l’init iative d’un projet stratégique, ensuite par sa concrétisation
sur le terrain. En prenant toute la responsabilité de gérer les dépenses et les autorisations de
programmes indispensables.
En même temps, il est important de lui apporter les supports nécessaires, ainsi de lui donner
plus de prérogatives, afin qu’elle puisse élargir son champ d’intervention. Mais aussi de
participer à la résolution des problèmes liés aux aspects externes.
Les détails sont présentés dans la suite du mémoire.