Résumé:
Dans le contexte actuel de développement urbain durable, la densification des
tissus urbains existants est devenue une solution appropriée à l’étalement urbain
et à ses effets néfastes. Les friches industrielles vastes, généralement situées au
centre d'une ville, constituent un potentiel de développement important à cet
égard. Ces espaces sous-utilisés sont récemment devenus l'objectif privilégié pour
la création de «quartiers durables».
Blida, une ville de la Mitidja, un réservoir de foncier agricole à l’échelle nationale.
Elle est actuellement affectée par la spéculation foncière et le processus
d'urbanisation, et s’expose aux contraintes d’indisponibilité du foncier. Dans cette
optique on cherche d’aller vers la reconstruction de la ville de Blida sur elle-même,
avec l’idée de reconquérir ses friches industrielles pour la réalisation d’un quartier
d’habitat durable avec des logements évolutifs. Tout cela est réalisable en intégrant
le concept de l’ilot ouvert de l’architecte urbaniste Christian de Portzamparc. On
cherche aussi des alternatives à l'austérité des normes et à l'industrialisation des
procédés de réalisation dans les traditions d'habitat, qui ont véritablement
représenté les traditions de la société Algérienne.
