Résumé:
Les performances climatiques des formes urbaines dans les régions arides chaudes commencent
à l’échelle de la ville, en arrivant à celle du bâti afin d’assurer la protection, l’inertie et l’ombre.
En dépit des conditions contraignantes du site d’implantation, les mozabites ont toujours
implanté leurs établissements humains selon leurs références culturelles, à partir d’éléments
dominants et ordonnateurs et de milieu naturel dans lequel ils vivent. Tout le long de leur
histoire, les établissements humains du M’zab ont toujours préservé leur identité incarnée dans
leur typologie, le climat, le site et leurs pratiques sociales. Même les ksour nouvellement édifiés
font perdurer la tradition millénaire sans pour autant renier les exigences de la vie
contemporaine. Le langage architectural, qui sous-tend cette production, n’a pas connu de
profonds bouleversements. Les mozabites ont tiré avantage de leur patrimoine, La tradition
ancestrale, qui a jadis présidé à la constitution d’un domaine bâti très particulier, demeurerait
puissante.
Le présent travail s’intéresse à l’aspect bioclimatique dans l’habitat à travers une étude
comparative de l’efficacité énergétique du nouveau ksar de Tafilelt avec l’ancien ksar d’El
atteuf. Il s’agit aussi d’étudier le coté bioclimatique de l’habitat. Nous traiterons des différentes
mesures les formes architecturales, de la ventilation, d'inertie thermique, le choix des matériaux
de construction ...etc. Ainsi que le mode de vie particulier adopté dans une tentative d'adaptation
climatique.