Résumé:
L’histoire de la vaccination remonte aux pratiques empiriques chinoises de la variolisation
du Vème siècle, cette dernière a laissé place à la vaccination grâce à Jenner et
Pasteur.
Le vaccin est une préparation contenant des substances antigéniques ayant la propriété
de créer une immunité active et spécifique contre l’agent infectants, il a donc un effet immunologique et non pas pharmacologique. La recherche et le développement des vaccins comportent plusieurs phases commençant par l’exploration c’est-à-dire la compréhension de la maladie et de l’agent infectieux en cause, passant par les essais préclinique qui comprennent des études d’innocuité et d’immunogénicité, en aboutissant aux essais clinique à grande échelle qui, tout en confirmant les résultats des essais précédents, ils évaluent l’effet protecteur et donc l’efficacité du vaccin. Les résultats de tous ces essais sont enregistrés dans un document de format standard qui sera ensuite examiné par des autorités compétentes chargées d’approuver ou de refuser la demande d’autorisation de mise sur le marché du vaccin. Après avoir l’autorisation de mise sur le marché, le processus de fabrication proprement dite s’instaure avec ses deux grandes étapes : fabrication biologique, et fabrication pharmaceutique qui conduisent à l’acquisition de vaccins de différents types, anciens et nouveaux (l’exemple du vaccin Covid-19 en particulier), stables, stériles, et conditionnés. Divers contrôles sont mis au point dès la matière première au produit fini, 75% du temps de production est consacré aux contrôles, ce qui montre leur importance.
Une fois le vaccin produit, l’industriel doit le commercialiser, le marché du vaccin
qui ne représente qu’un faible pourcentage de l’industrie pharmaceutique, est en pleine
croissance. Les forts revenus, la domination de l’oligopole, et les innovations continues
constituent les opportunités et les forces du marché qui aident à affronter ses menaces et
ses faiblesses.
La surveillance des vaccins ne s’arrête pas aux essais cliniques quoique ce soit leur taille,
l’étude de pharmacovigilance en post-commercialisation concerne des millions d’individus
et peut permettre de déceler des effets indésirables rares ou très rares non identifiés
antérieurement.