Résumé:
L'objet de l'étude consistait à comparer l'efficacité de différents traitements hormonaux (GnRH et progestagènes) dans un troupeau bovin laitier composé de 154 têtes à différents moments du cycle et/ou stades physiologiques au sein de deux régions, centre et ouest algérien. Ces animaux étaient répartis en 2 lots ; lot I (n=65) et lot 2 (89). Pour le Lot 1, tous les animaux ont subis un traitement à base d'un progestagène «PRID» par voie vaginale. L'IA est pratiquée à 56 heures après retrait de la spirale. Pour Le Lot 2 tous les animaux ont reçu un traitement combiné à base GnRH-PG-GnRH. Les animaux reçoivent à JO la 1ère injection de GnRH, suivie à J7 par une injection de la PGF2a. Une 2ème injection de la GnRH est réalisée 48 h après. L'insémination artificielle a été réalisé entre 16 et 24 heures après la dernière injection de GnRH. L'efficacité des deux traitements a été évalué par la détermination du taux de non-retour 25 jours après insémination et le taux de gestation 3 mois après par exploration rectale. Les taux de non-retour en chaleurs observés au niveau de la région centre varient en moyenne entre 40 et 70% entre les différentes exploitations. Ces résultats paraissent légèrement supérieurs à ceux obtenus au niveau de la région ouest. Aucune influence significative (P>0,05) des différents traitements n'a pu être observé entre les différents traitements. Les taux de gestation observés au niveau de la région centre varient entre 25 et 40%. Ces résultats sont également supérieurs à ceux trouvés au niveau de la région ouest. Aucune influence significative (1)>0,05) n'a pu être observé entre les différents traitements. En conclusion, l'utilisation du protocole Ovsynch dans notre étude ne nous a pas permis d'améliorer les résultats de fertilité, surtout dans des conditions d'élevage défavorables. Lés résultats étaient semblables à ceux obtenus lors de l'utilisation des progestagènes. Toutefois, en testant sur de _grands effectifs le protocole Ovsynch par l'utilisation d'une demi-dose de GnItti cela pourrait résoudre le problème du coût du protocole. Cela pourrait également représenter une méthode de choix dans les programmes de synchro-insémination bovine qui entrent dans le cadre général de la gestion technico-économique de l'exploitation.
