Résumé:
Au cours de ces dernières années, des milliers de crimes ont été résolus grâce aux progrès faits par les techniques de biologie moléculaire, permettant ainsi l’identification rapide, et précise des individus à partir des traces biologiques prélevées de scènes de crimes. Ces techniques ne donneront leurs fruits qu’après l’application de techniques d’extraction de l’ADN adéquates, donnant lieu à des quantités d’ADN suffisantes et avec une meilleure qualité afin d’établir des profils génétiques exploitables.
Dans cette étude, l’ADN a été extrait par la méthode Chelex à partir des traces de cellules épithéliales et de salive sur trois types de supports, à savoir, mégots de cigarettes, chewing-gums et col de chemises, afin d’évaluer le rendement quantitatif et qualitatif de cette technique en matière d’ADN récupéré à partir des traces de contact.
Les résultats obtenus montrent que les quantités d’ADN récupérées à partir des traces de salive sont amplifiables et supérieures à celle recommandé par le fabricant du kit d’amplification utilisé durant cette étude (identifiler plus, ABI, USA) , tandis que les quantités d’ADN récupérées à partir des traces de cellules épithéliales déposées sur les chemises sont inférieures à la norme déterminée par le fabricant du kit, ceci est dû à la présence des inhibiteurs sur ce type de support.
Enfin, presquetoutes les quantités d’ADN obtenues à partir du matériel biologique sur différents supports ont donné des profils génétiques complets et interprétables sauf ceux obtenus sur les chemises qui ont donné deux profils partiels contre trois profils complets.
