Résumé:
Les formes pharmaceutiques à doses multiples présentent l’avantage par rapport aux formes unitaires de permettre une individualisation facile de la dose à partir d’une seule formule. Par contre, lorsque le médicament est dispensé en gouttes, il peut en résulter un manque de fiabilité du dispositif compte-gouttes entraînant des erreurs dans le dosage.
Le but de ce travail a été d’évaluer la fiabilité des flacons compte-gouttes et de tester
l’influence des conditions opératoires sur le volume des gouttes dispensées pour les
spécialités : Largactil 4% Princeps et ses génériques Dormazine 4% et Promaz 4%.
L’adéquation entre la dose réellement délivrée et celle indiquée par le fabricant a été vérifiée car des inexactitudes pourraient conduire dans certains cas à des différences cliniquement significatives.
Le choix d’une molécule de psychiatrie, notamment, la chlorpromazine c’est porté sur le fait que la prescription de médicaments psychotropes permet aux patients d’être moins
marginalisés, de maintenir leurs relations socio-familiales. Elle diminue leurs difficultés
individuelles tout en leur permettant de poursuivre leurs participations socioprofessionnelles.
La difficulté pour médecins et patients sera de trouver la posologie minimum efficace
recherchée mais comme dans certains cas, pour des raisons d’indisponibilité de l’un des
produits, avec le changement de traitement (basculer d’une molécule à une autre ex : Promaz au lieu de Largactil), il y aura un changement majeur de la posologie; ce qui engendrera forcements des conséquences sur l’efficacité du traitement et à la bonne prise en charges des patients et de leur suivi, cet aspect sera également traité dans notre mémoire, car en aucun cas, les effets secondaires cliniques des psychotropes ne doivent être considérés comme étant le prix à payer.