Résumé:
Aujourd’hui, La cohésion sociale occupe une part importante du débat de la politique
de la ville, elle résulte du partage des valeurs communes, de la solidarité et de l’attachement à
une communauté. Elle se décline sur le territoire au niveau des continents, ou des nations. Elle
apparaît comme un processus dynamique et systémique de réajustement, le but de ce processus
étant le maintien d’un état d’ordre assurant l’intégrité et la survie du groupe humain.
Cependant, la cohésion sociale affecte sur le tourisme autant qu’un non seulement un
porteur de développement mais aussi de contact de convivialité entre les peuples de cultures et
de modes de vie différents. Il peut contribuer à la transformation des sociétés, à leur évolution
et leur modernisation, et il peut être un vecteur d'acculturation.
L’Algérie aujourd’hui, plus précisément le Sahara souffre de la différenciation ethnique,
comme le cas dans la ville de Tamanrasset qui a provoqué à la dégradation et la déperdition des
éléments de permanence , ainsi la société s’est poussée volontairement à l’abandon de ce
patrimoine à cause des vulgaires conflits par des habitants qui veulent prendre possession de
cet héritage qui est maintenant en état de ruine, et cela revient pas qu’aux problèmes de
ségrégation ethnique mais cela constitue aussi une agression envers cet environnement
patrimonial. D’où, nous devons penser à une opération de réconciliation écologique urbaine.
Ce mémoire consiste à montrer le rôle de l’architecture pour créer une cohésion sociale
tout en préservant l’environnement et le patrimoine de la ville par le biais d’un tourisme durable.
Nous allons donc établir une intervention urbaine et architecturale ayant une dimension sociale
impactant sur la cohésion interethnique.