Résumé:
Au cours des dernières décennies, de nouveaux modèles architecturaux produits en
Algérie dans l'architecture dite moderne. Ce dernier fait l'impasse sur le confort thermique.
Pour résoudre l’inconfort causé par les matériaux de construction actuellement utilisés, on a
souvent recours à l’architecture de terre comme l’une des ressources les plus originales de
l’histoire de l’architecture.
La terre en tant que matériau de construction essaie de réaliser le confort optimal.
Aussi un bâtiment écologique qui respecte l’environnement.
L'objectif de cette recherche est de redonner à la terre des matériaux de construction
naturels, sains, confortables et durables.
La région du Sud-ouest Algérien, région semi-aride, est une fraction du territoire
composé de quatre sous-ensembles à savoir, les monts des Ksour, la Saoura, le Gourara et le
Touat. Loi historique, continuité géographique, singularité des paysages, originalité
architecturale et urbanistique, homogénéité culturelle et grande richesse patrimoniale sont
autant de traits communs à ces contrées. Le secteur du bâtiment en général et plus
précisément l’architecture de terre peut devenir la force motrice dans le développement de
ces régions, pauvres en emploi et riches en exode.
Le nouvel intérêt pour ce type d'architecture permet de redécouvrir une série de
technologies plus raffinées et diversifiées que ne l'envisage la rusticité des matériaux. Par
rapport aux technologies introduites, les connaissances et les compétences de la population
dans ces domaines constituent une ressource précieuse pour gérer des environnements
difficiles, dont beaucoup ont échoué en termes de confort (thermique ou physiologique), de
stabilité et surtout de durabilité.
Dans le but de cette recherche est de rendre à la terre sa valeur, en tant que matériau de
construction durable naturel, sain et confortable.
