Résumé:
La reproduction canine se distingue de la reproduction des autres espèces domestiques par
les particularités physiologique de l’ovulation, de la maturation ovocytaire et du
développement embryonnaire.
Cet étude du cycle œstral de la chienne, a caractère analytique, représente un essai
comparatif de deux marqueurs de chaleurs. Elle a pour objectif d’évaluer la précision de
chacun d’eux, et de rechercher les critères permettant d’améliorer leur utilisation pour
déterminer la période de fécondabilité, tout en accommodant les facteurs temps et
dépenses.
Dans un premier temps, on rappelle les principales particularités anatomiques et
physiologiques de la reproduction chez la chienne. Ensuite, on décrit les différentes
méthodes déjà mises en œuvre dans la littérature pour réaliser un suivi de chaleurs dans le
but de déterminer la période optimale de fécondabilité.
Dans un second temps, on réalise un suivi de chaleur pour deux chiennes par application de
la méthode de frottis vaginaux (coloration de HARRIS SHORR) associé à la mesure de la
concentration de la progestérone plasmatique (dosage radio-immunologique).
Les résultats obtenus par le dosage de la progestérone plasmatique montre que :
- La chienne Diana Berger allemande a ovulé durant la période du J-1 au J-13 après qu’elle a
manifesté ses chaleurs ; ce qui a conduit par la suite à une insémination artificielle
- par contre la chienne Lisa issue d’un croisement entre un berger allemand et un rottweiler
n’a montré aucun signe d’ovulation.
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